Né créateur, Philippe Lonzi crée et invente des pièces, depuis sa plus tendre enfance.
Il est aujourd’hui un sculpteur reconnu, mais aussi un peintre.
Autodidacte, il revendique sa liberté, estampillée d’un immense respect.
Philippe Lonzi avance avec le regard qui balaie le monde pour nourrir son immense sensibilité afin de retenir et de réaliser les flashs et images qui passent sous ses yeux : ainsi sont nés plusieurs brevets dans de nombreux et divers domaines.
Tout en cohérence, il est normal de retrouver ses pièces uniques et différentes dans son univers qu’il nous présente.

Il y a une vingtaine d’années, Philippe Lonzi s’est intéressé à l’art et notamment à ce matériau qu’il apprécie particulièrement : l’acier plein.
Il s’amuse à dire qu’il sculpte dans l’acier comme d’autres sculptent dans la pierre ou le bois.
Effectivement, il pense et taille des formes dans des tôles neuves, aussi vierges que la page de l’écrivain.

Ses réalisations sont pures et équilibrées, de style plutôt contemporain, ce qui invite à l’imagination : Philippe Lonzin nous entraîne dans son monde de rêves et de fantaisie.
Nous l’avons compris, cet homme est d’abord un passionné et, dans son atelier qui est également son lieu de vie, il cherche sans cesse à concevoir de nouvelles pièces pour nous surprendre puis nous suspendre en imaginaire, ce pays poétique qui est le sien.

Si Philippe Lonzi est toujours à la recherche de nouveaux lieux d ’exposition, c’est parce-que, profondément attentif et liant, il se nourrit de ses échanges avec le public.
Lors de ses manifestations, il utilise des plots lumineux, issues de ses inventions, pour mettre en ombre et en lumière ses oeuvres qui s’animent, presque vivantes.

Sa façon de créer le dialogue autour d’une de ses pièces tisse des liens humains car sa définition de l’art est d’échanger en émotions spontanées les ressentis du coeur qui regarde et s’écoute devant une pièce.
Laisser vivre les émotions et les partager dans un moment de rencontre. Philippe Lonzi est dans l’accueil et l’écoute, ce partage : des liens et des humains.
L’art en humanité est l’octave supérieur d’une joie de vivre qui caractérise Philippe Lonzi – qui reprend la pensée du grand philosophe Sénèque : « Il faut apprendre à danser sous l’orage ».